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CERET Eglise Saint Pierre Dimanche 13 Avril 17h |
Hommage à Gabriel Fauré Il y a cent ans mourait Gabriel Fauré immense compositeur au talent parfois mal compris. Né en 1845 dans la petite ville de Pamiers, Gabriel Fauré est le fils d’un instituteur. Il est remarqué par un haut fonctionnaire de passage qui, éblouit par son talent incite ses parents à l’envoyer à Paris. Il recevra une bourse d’étude et effectuera un brillant cursus qui lui ouvrira une carrière d’organiste et de compositeur. C’est un musicien de l’intimité, un homme sensible qui a reçu la musique avec émerveillement et respect. Cantique de Jean Racine Pièce vocale dédiée à César Franck que composa en 1865 le jeune étudiant alors âgé de 19 ans, une œuvre qui lui valut un premier prix de composition qui signa le début de sa carrière. Trio pour piano et cordes L’unique trio de Fauré est une œuvre tardive puisque le compositeur est alors âgé de 77 ans. Il est confronté à un véritable drame : il est atteint de surdité. Mais il va composer une œuvre aux contours et aux lignes claires qui comporte un très bel équilibre entre le piano et les instruments à cordes et a été salué comme la plus parfaite réussite du genre dans la musique du 20ème siècle, avec le trio de Ravel. Il comporte trois mouvements : allegro, andantino, et un allegro vivo qui conclut l’œuvre avec panache. |
Cinq mélodies de Venise Alors qu’il séjourne à Venise, Fauré va composer un cycle de mélodies sur des poèmes extraits de deux recueils de Verlaine "Les fêtes galantes" et "Romance sans parole" qu’il dédira à sa nouvelle muse Winnaretta Singer, princesse de Polignac, pianiste et organiste avertie. Vous allez entendre successivement : Mandoline, En Sourdine, Vert, A Clymène et C’est l’extase. Notturno de F. Schubert C'est en fait le mouvement d'un trio que Schubert ne composera pas. Il est construit comme une fantaisie en une écriture qui est presque celle d'un duo, avec les cordes d'un côté, le piano de l'autre. Le plus étonnant est la manière dont Schubert parvient à réunir deux passages que tout oppose, et qu'il arrive à unifier : le début est une magnifique page pleine de douceur et de paix comme il doit s'en jouer au paradis. Le 2ème épisode est beaucoup plus martial et décidé, plein d'une énergie triomphale. Plusieurs fois, Schubert alterne ces deux passages sans que jamais ces enchaînements ne paraissent malvenus. Il a tout de même choisi de finir comme il avait commencé, par le motif « paradisiaque ». Benedictus de F. Schubert Extrait de la messe en Do Majeur Œuvre sacrée de Schubert sans date exacte d'écriture dont nous interpréterons le dernier mouvement. |
Elégie de J. Massenet Composée en 1866 pour piano, violoncelle et soprano, c’est une des oeuvres les plus populaires de Massenet (avec la Méditation de Thaïs). À la fin du 19e siècle c'était déjà une des mélodies les plus populaires de la "Belle Époque" Violons dans le soir de C. Saint Saëns C’est une mélodie composée par Camille Saint-Saëns en 1907. Elle met en scène une voix accompagnée d'un violon et d'un piano, le violon jouant un rôle important dans l'atmosphère du texte d'Anna de Noailles. Cette chanson est connue pour son interaction dialoguée entre la voix et le violon, ainsi que pour le doux soutien du piano. Les berceaux Fauré a composé cette mélodie en 1879 sur un poème de Sully Prudhomme. Alors âgé de 34 ans, il connait une période de déprime suite à une rupture mais va une nouvelle fois tomber amoureux d’une cantatrice Alice Boissonne à qui il dédiera ce morceau. Le mouvement lent des berceaux bercés par la houle est associé à celui des berceaux. Ainsi les vaisseaux emmènent les hommes curieux laissant leur progéniture dans les berceaux que balancent les mains des femmes. |
Réquiem Le requiem est certainement l’œuvre la plus connue de Fauré. La composition s’étend sur 13 années. Fauré lui-même a déclaré : "Mon Requiem a été composé pour rien… pour le plaisir, si j’ose dire !" Il était à l’époque organiste de l’église de la Madeleine et assistait à de nombreux concerts. Il était las des requiem pompeux. Il avait une autre conception de la mort. "On a dit de mon requiem qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort, mais c’est ainsi que je sens la mort comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au de là plutôt qu’un passage douloureux." Vous allez entendre le "Pie Jesu" et le "Libera me" La pavane C’est une œuvre symphonique pour petit orchestre et chœur, composée en 1887. Fauré a demandé un texte pour chœur mixte, adapté à cette composition, à Robert de Montesquiou Fezensac. La Pavane est dédiée à la comtesse Elisabeth Greffulhe. Elle constitue un véritable "portrait musical" de la comtesse, célèbre pour sa beauté, son élégance et sa démarche aérienne, que Fauré appelait "Madame ma Fée". |
Livret |
Association TOSCA |
Martin Brunschwig Violon Christine Mourlevat-Brunschwig Violoncelle Chœur Compagnie Magali Bourgarel Chef de chœur Magali Bourgarel Piano Angeline Pondepeyre |
Avec |